selenite MODERATEUR
Nombre de messages : 34 Age : 70 Localisation : Namur Date d'inscription : 06/05/2007
| Sujet: Ecriture semi-automatique Dim 6 Mai - 16:59 | |
| La méthode Un lieu susceptible d'être hanté. Par quelque artifice du sort, tu apprends une légende sur celui-ci. Un soir tu t'y promène en attendant le flash, l'aventure en outre-monde. Parfois, il ne se passe rien mais parfois...... Tu prends des notes épars qu'ensuite tu retravailles ou non , peu importe. Tu peux dessiner et j'en sais certains qui le font avec talents. Certes; il n'est point aisé de tout retranscrire, de tout décrire. Nous ne sommes que des touristes et le resterons avant le grand voyage. Mais de qui se produit; à ton ainsi, juste en laissant courir la plume alimente ton grand livre......sur les ombres. La rencontre Je vous vois, pâles, souveraines, altières et captivantes. Je vous vois dans ce parc ancien où la nature à reprit son rôle. Nul jardinier, nul gardien. La ronce souveraine,sinueuse et tentatrice, parcourt le sol en tous sens. L'églantine triomphante, pare quelque muret en ruine et exalte ses parfums comme chaque soir. Aviez-vous remarqué les senteurs du soir, comme ode à la nuit et son cortège d'étoiles ? Comme elles se diffusent, enivrantes, suaves et tendres ? Quelques lys sauvages dardent leur blancheur comme pour défier la nuit venante. Où êtes vous, belles, où êtes vous ? Je pensais, pensais à rien, pensait à mille choses et la distraction me pourfend. Ah, je vous vous vois et vous appelles d'un signe, d'une pensée. Non, ne vous approchez pas de la tour, ne mirez pas le vides... je m'aime point voir tristesses sur vos doux visages. En bas, le villages s'endort. Peu à peu, les luminaires, comme prisonniers des fenêtres des maisons s'éteignent. Pouquoi venez-vous si peu souvent ? Vos robes blanches, de toile et de tulle, s'illumine dans la nuit. Que ne ferais-je pour éloigner cette tristesse de vos doux yeux. Oui, je sais, l'horreur des guerres et des batailles, les mises à sac, les reîtres aux yeux injectés de sang. Oui, je sais mais tout cela est bien loin maintenant. La nuit est si calme de douce. J'aimerais tant poser mes rustres mains sur la douceur de vos épaules, j'aimerais tant vous conté ces si douces mièvreries qui plaisent aux amoureux. J'aimerais tant mais tant de siècles nous séparent. Tantôt je vous raccompagnerais en votre dernière demeure et jetterais quelques fleurs sur vos tombes oubliées. - Citation :
- La légende
A Bouvignes, petite ville sur la Meuse presqu’en face du faubourg de Leffe, qui prolonge Dinant en aval, se célébrait autrefois l’anniversaire des trois dames de Crèvecœur. La tradition locale dit que c’étaient trois dames jeunes et belles qui, à l’époque de la désastreuse invasion du roi Henri II dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, avaient suivi dans Bouvigne leurs maris venus de Namur pour disputer le terrain aux Français. On connaît la défense opiniâtre des Bouvignois. Après la prise de la ville, les quelques défenseurs qui étaient encore en vie, se retirèrent dans le château fort de Crèvecœur, situé sur la montagne au-dessus de Bouvigne. Les trois femmes combattirent comme des amazones à côté de leurs maris. Mais lorsque, le 8 juillet 1554, ceux-ci aussi eurent été tués au dernier assaut, elles montèrent sur la tour du château et, se donnant la main, se précipitèrent ensemble dans l’abîme, préférant ainsi la mort à la captivité. Plusieurs artistes belges (Mme G. Geefs (Mlle Fanny Coor) à Bruxelles, et M. Willcamp à Anvers) ont représenté sur la toile cet acte héroïque, célébré, en outre, par une complainte populaire, dont M. Alfred Nicolas, dans ses « Voyages et Aventures au royaume de Belgique » nous a laissé la copie suivante : Approchez, chrétiens fidèles, Pour entendre réciter Comme en ce château croulé Trois dames jeunes et belles Du haut des tours ont sauté « Requiescant in pace. » C’était au temps de la guerre : L’ennemi plein de fureur Vint assiéger Crèvecœur ; Et depuis semaine entière Battait brèche avec ardeur, Et tuait les défenseurs. Or, voilà que des trois dames Les pieux et nobles époux Sont tombés sous de bons coups ; La garnison rendait l’âme Il n’y avait plus sur pied Que dix archers, voilà tout. Pour ne point tomber vivantes Aux mains des durs assiégeants, Les trois dames bravement S’en vont sur la tour branlante, Monter en blancs vêtements Et par la main se tenant. Elles font une prière En levant au ciel les yeux, Et puis d’un saut merveilleux Quittant la tour meurtrière, Tombent dans l’air du bon Dieu Sur les piques et les pieux. Depuis ce trépas si digne Qui nous crève à tous le cour, On appela Crèvecœur Le vieux château de Bouvigne Qu’il plaise au divin Seigneur Prendre leur âme en douceur ! (Voyages et aventures au royaume de Belgique, t. II, 4 | |
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Arwen Admin
Nombre de messages : 190 Age : 44 Localisation : isere Date d'inscription : 30/04/2007
| Sujet: Re: Ecriture semi-automatique Lun 7 Mai - 16:14 | |
| moi j'ai eu une expérience "bizard" avec l'écriture semi automatique , j'ai essayé et rien et un moment apres alors que j'avais arreter ma main c'est mise à trembler un peu comme quand on met sa jambe dans une position et qu'elle tremble sans arrêt, j'ai pris un stylo et une feuille et ma main a ecrit distinctement maman c'etait tout tremblant mais le mot etait très clair et pis c tout ... | |
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